Armand Fallière 

 

Armand Fallières    Armand Fallières
   (1841 - 1931)
   Homme politique
   Président de la République
   (1906 - 1913
 
  Né à Nérac, près de Mézin, d’un père huissier de justice et d’un grand-père artisan forgeron, Armand Fallières ne manquait jamais de parler de sa propriété de Loupillon. Avocat de formation, il fut élu député du Lot-et-Garonne en 1876 et siégea à l’Assemblée avec la gauche républicaine. Président du Conseil en 1883, il occupa de nombreux postes ministériels (Intérieur, Instruction publique, Justice) avant de devenir Président du Sénat en 1899.

Elu Président de la République en 1906 comme candidat des gauches, il ne chercha jamais à exercer une grande influence politique. Bonhomme, le peuple l’appelle « le père Fallières », son air bon enfant cache un grand sens politique. Grand amateur d’automobile, il s’en sert pour silloner la France et plus particulièrement le Sud-Ouest qui lui tient à cœur. Parisien d’adoption, il ne rêve que d’une retraite où il pourrait aller tailler sa vigne. A l’élection de son successeur en 1913, il se retira sur ses terres, dans une propriété vicitole de Mézin, où il mourut en 1931.

Dates clefs

1841, 6/11 Naissance à Mézin, Lot-et-Garonne
1876 Député du Lot-et-Garonne
1883, 2 Président du Conseil
1899 Président du Sénat
1906, 16/2 Président de la République
1913, 16/2 Retour à la vie civile
1931, 22/6 Décès à Mézin

Citations
« La place n’est pas mauvaise mais il n’y a pas d’avancement. » (à Poincaré nouvellement élu à l’Elysée).
« Je fais appel au concours de tous les républicains n’oubliant pas d’ailleurs que si l’on gouverne avec les hommes de son parti, c’est dans l’intérêt supérieur de la nation que l’on doit à tous, sans distinction d’origine ou de foi politique, la protection de tous les droits et la garantie de toutes les libertés. », Discours d’investiture, 18 janvier 1806
« Je suis un modéré, je veux dire un modéré de nature : je l’ai toujours été. Mais ce côté de ma nature m’empêche-t-il de marcher et d’avancer? Des choses que je croyais, il y a dix ans, je n’y crois plus, d’autres convictions sont venues remplacer celles qui se sont fanées. Et il est probable que, dans dix ans encore, j’aurai acquis de nouvelles idées qui lutteront en moi contre celles d’aujourd’hui. »
« Il y a quarante ans que je l’ai faite moi la séparation. Vous n’avez qu’à m’imiter et la loi que vous projetez deviendra inutile. » (à Emile Combes).