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Né à Nérac, près de Mézin, d’un père huissier de justice et d’un grand-père artisan forgeron, Armand Fallières ne manquait jamais de parler
de sa propriété de Loupillon. Avocat de formation, il fut élu député du Lot-et-Garonne en 1876 et siégea à l’Assemblée avec la gauche républicaine. Président du Conseil en 1883,
il occupa de nombreux postes ministériels (Intérieur, Instruction publique, Justice) avant de devenir Président du Sénat en 1899.
Elu Président de la République en 1906 comme candidat des gauches, il ne chercha jamais à exercer une grande influence politique. Bonhomme, le peuple l’appelle « le père Fallières
», son air bon enfant cache un grand sens politique. Grand amateur d’automobile, il s’en sert pour silloner la France et plus particulièrement le Sud-Ouest qui lui tient à cœur.
Parisien d’adoption, il ne rêve que d’une retraite où il pourrait aller tailler sa vigne. A l’élection de son successeur en 1913, il se retira sur ses terres, dans une propriété
vicitole de Mézin, où il mourut en 1931.
Dates clefs
1841, 6/11
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Naissance à Mézin, Lot-et-Garonne
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1876
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Député du Lot-et-Garonne
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1883, 2
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Président du Conseil
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1899
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Président du Sénat
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1906, 16/2
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Président de la République
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1913, 16/2
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Retour à la vie civile
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1931, 22/6
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Décès à Mézin
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Citations
« La place n’est pas mauvaise mais il n’y a pas d’avancement. » (à Poincaré nouvellement élu à l’Elysée).
« Je fais appel au concours de tous les républicains n’oubliant pas d’ailleurs que si l’on gouverne avec les hommes de son parti, c’est dans l’intérêt supérieur de la nation
que l’on doit à tous, sans distinction d’origine ou de foi politique, la protection de tous les droits et la garantie de toutes les libertés. », Discours d’investiture, 18
janvier 1806
« Je suis un modéré, je veux dire un modéré de nature : je l’ai toujours été. Mais ce côté de ma nature m’empêche-t-il de marcher et d’avancer? Des choses que je croyais, il y
a dix ans, je n’y crois plus, d’autres convictions sont venues remplacer celles qui se sont fanées. Et il est probable que, dans dix ans encore, j’aurai acquis de nouvelles idées
qui lutteront en moi contre celles d’aujourd’hui. »
« Il y a quarante ans que je l’ai faite moi la séparation. Vous n’avez qu’à m’imiter et la loi que vous projetez deviendra inutile. » (à Emile Combes).
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