|
|
|
CASIMIR-PERIER Jean Né(e) CASIMIR-PERIER Jean Paul Pierre ( 1847 - 1907 )
|
|
|
|
|
Président de la République française de 1894 à 1895
|
|
|
Jean Paul Pierre Casimir-Perier est un homme d'État français, président de la République française (27 juin 1894 - 16 janvier 1895) sous la Troisième
République.
Jean Casimir-Perier est le fils d'Auguste Casimir-Perier (1811 - 1876), ministre de l'Intérieur dans le gouvernement d'Adolphe Thiers, et petit-fils de
Casimir Perier (1777 - 1832), président du Conseil sous Louis-Philippe Ier durant le régime de la Monarchie de Juillet. Il étudia au lycée
Condorcet.
Il épouse à Paris le 17 avril 1873, Hélène Perier-Vitet qui lui donnera deux enfants : Claude (1880-1915, mort pour la France) et Germaine (Mme
Sommier, 1885-1968).
Il entra dans la vie publique comme secrétaire de son père, qui était ministre de l'Intérieur dans le ministère Thiers.
En 1874 il fut élu conseiller général de l'Aube et fut envoyé par ce département à la chambre des députés lors des élections générales de 1876 et il
fut toujours réélu jusqu’à ce qu’il devînt président de la République. Malgré les traditions de sa famille, il rejoignit le groupe des Républicains de
gauche et fut un des 363 qui s’opposèrent au Seize-Mai (1877). Il refusa de voter l'expulsion des princes en 1883 et démissionna comme député quand la
loi fut promulguée, à cause de ses liens personnels avec la famille d'Orléans.
Le 17 août 1883 il devint sous-secrétaire d'État à la guerre, poste qu'il occupa jusqu'au 7 janvier 1885. De 1890 à 1892 il fut vice-président de la
Chambre, puis en 1893 président. Le 3 décembre il devint président du conseil avec le portefeuille des affaires étrangères, mais il démissionna en mai
1894 et fut réélu président de la chambre.
Le 24 juin 1894, après l'assassinat du président Carnot, il fut élu président de la République par 451 voix contre 195 pour Henri Brisson et 97 pour
Charles Dupuy. Sa présidence ne dura que six mois. La démission du ministère Dupuy le 14 janvier 1895 fut suivie le lendemain de la sienne. Il
l'expliqua par le fait qu'il se voyait ignoré par les ministres, qui ne le consultaient pas avant de prendre des décisions et ne l’informaient pas des
événements politiques, surtout dans le domaine des affaires étrangères.
À partir de ce moment il abandonna complètement la politique et se consacra aux affaires - surtout à l'exploitation minière. Lors du jugement de Alfred
Dreyfus à Rennes, son témoignage, opposé à celui du général Mercier, fut très utile à la cause de l’accusé.
|
|
|