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FAURE Félix ( 1841 - 1899 )
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Homme politique français, président de la République de 1895 à sa mort en 1899
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Félix Faure est né à Paris. Il effectue sa scolarité à l'école Pompée d'Ivry-sur-Seine. Il commence sa carrière comme négociant en cuir au Havre. Il
épouse en 1865 Berthe Belluot dont il n'aura pas d'enfant.
Félix Faure entre en politique en tant que député républicain modéré. Il devient sous-secrétaire d'État aux colonies dans plusieurs cabinets
successifs, puis sous-secrétaire d'État à la marine et enfin ministre de la Marine.
À la suite de la démission de Casimir-Perier, il est élu président de la IIIe République le 17 janvier 1895. Il contribue au rapprochement
franco-russe, recevant le tsar Nicolas II. Il participe à l'expansion coloniale, notamment avec la conquête de Madagascar. Les relations avec
l'Angleterre sont tendues depuis la crise de Fachoda. Son mandat est marqué par l'affaire Dreyfus. Félix Faure demeure hostile à une révision du
procès.
Félix Faure, dont on a dit qu'il était plus célèbre par sa mort que par sa vie, mourut au palais de l'Élysée le 16 février 1899.
En 1897, il rencontre, à Chamonix, Marguerite Steinheil, épouse du peintre Adolphe Stenheil auquel est confié une commande officielle. De ce fait,
Félix Faure se rendra souvent Impasse Ronsin, à Paris, à la Villa « Le Vert Logis » où réside le couple Steinheil. Bientôt, Marguerite devient la
maîtresse de Félix Faure et le rejoint régulièrement dans le « salon bleu » du Palais de l'Élysée.
Le 16 février 1899, Félix Faure appelle Marguerite au téléphone et lui demande de passer le voir en fin d'après-midi. Quelques instants après son
arrivée, les domestiques entendent un coup de sonnette éperdu et accourent : allongé sur un divan, le président râle tandis que Marguerite Steinheil
rajuste ses vêtements en désordre. Félix Faure meurt quelques heures plus tard.
Il est en fait mort d'une congestion cérébrale. La rumeur veut que Faure soit mort dans les bras de sa maîtresse Marguerite Steinheil. Une plaisanterie
courante veut qu'il soit mort d'une crise cardiaque lors de l'orgasme que lui procura sa maîtresse par une fellation (c'est le thème d'un dialogue dans
le film Les Invasions barbares).
On raconte que le curé qui arriva à son chevet aurait demandé : « Le Président a-t-il toujours sa connaissance ? ». Un domestique lui aurait répondu :
« Non, Monsieur le curé, on l'a fait sortir par derrière ».
Marguerite Steinheil fut alors surnommée la « Pompe Funèbre ». Clemenceau aurait dit de lui (mot rapporté sous diverses formes) : « Il voulait être
César, il ne fut que Pompée », allusion au goût du président pour le faste dont les satiristes de l'époque avaient coutume de se moquer. Georges
Clemenceau, qui ne l'aimait guère, apparemment aurait aussi déclaré après sa mort "En entrant dans le néant, il a dû se sentir chez lui". Il est inhumé
au cimetière du Père-Lachaise.
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