Jules Grevy
Jules Grévy, est né le 15 août 1807 Mont-sous-Vaudrey (Jura), il fait ses études au collège de l'Arc à Dole, il obtient une
licence de droit à Paris et devient avocat. Il publie, en 1836, un recueil général de formules pour tous les actes judiciaires, Le Procédurier.
1839 Sous la monarchie de juillet, il plaide lors de procès politiques, notamment l'affaire des "Saisons", où les accusés sont poursuivis pour atteinte à la sûreté de
l'Etat.
1848 Jules Grévy dèbute sa carrière politique lors des événements de 1848, il est nommé commissaire de la République dans le Jura par le gouvernement provisoire.
1848 Il est élu député du Jura, Il se rend célèbre, lors des débats relatifs à l'élaboration de la Constitution, par son opposition à l'élection du président de la République au
suffrage universel, Mais "l'amendement Grévy" est repoussé.
1849 Jules Grévy est élu vice-président de l'Assemblée.
1848 Jules Grévy Coralie Fraisse, fille d'un tanneur de Narbonne, dont il a eu une fille, Alice.
1851 A la suite du coup d'Etat du 2 décembre il est arrété, puis relaché , il retourne à sa carrière d'avocat.
1862 Jules Grévy est élu membre du conseil de l'ordre des avocats du Barreau de Paris puis, le 4 août 1868, bâtonnier de l'ordre des avocats.
1862 L'empire devenant libéral, il revient à la politique et est à nouveau élu député du Jura en 1868 et en 1869.
1870 Il s'oppose, avec Thiers et Gambetta, à la déclaration de guerre en 1870 et condamne l'insurrection de la Commune.
1871 il est élu président de l'Assemblée nationale jusqu'à sa démission en avril 1873.
1876 Il est à nouveau président de la Chambre des députés.
1877 A la suite de la disparition de Thiers, le 3 septembre 1877, dont il prononce l'éloge funèbre, il est chargé de la direction du parti républicain.
1879 Le 30 janvier, le président Mac Mahon démissionne et Jules Grévy est élu président de la République par le Congrès réuni à Versailles.
1879 Dans le message lu aux Chambres le 6 février, Jules Grévy expose sa conception de la fonction présidentielle, "soumis avec sincérité à la grande loi du régime parlementaire,
je n'entrerai jamais en lutte conte la volonté nationale exprimée par ses organes constitutionnels". Ainsi a-t-on parfois parlé de "constitution Grévy" pour qualifier cette interprétation
restrictive des prérogatives présidentielles désormais en vigueur sous la IIIe République.
1879 Leon Gambetta est élu président de la Chambre des députés,Le 14 Juillet est décrété fête nationale et la Marseillaise hymne national.
1879 Traité de protectorat sur le Congo.
1880 14 juillet, première célébration de la fête Nationale et remise du drapeau tricolore aux armées.
1880 En politique intérieure, son mandat est marqué par des mesures anticléricales : malgré ses convictions modérées, il laisse le gouvernement Freycinet prendre deux décrets en
mars, l'un pour disperser les jésuites, l'autre pour instaurer un enregistrement obligatoire des congrégations. En politique extérieure, le président Jules Grévy manifeste un grand souci de paix,
en particulier vis-à-vis de l'Allemagne, tandis qu'il doit faire face à la crise boulangiste.
1880 Il fait opérer quelques transformations au Palais de l'Elysée durant son mandat : installation du téléphone, construction du jardin d'hiver et pose d'une pendule sur le
bâtiment central.
1881 Traité du Bardo: Protectorat sur la Tunisie.
1881 Le mariage de sa fille avec Daniel Wilson, député, est célébré à l'Elysée même, en présence de Jules Ferry, témoin du marié, et de Léon Gambetta.
1882 Mort de Gambetta : Blessé, en nettoyant son pistolet (ou blessé par sa maîtresse Léonie Léon), mal soigné, il décède des suites de cet accident. Il eut des funérailles
nationales.
1883 Mort du comte de Chambord, dernier représentant de la branche des Bourbons.
1883 Traité de Hué: Protectorat français sur l'Annam et le Tonquin.
1885 Jules Grévy est Réélu en décembre.
1885 Mort de victor Hugo le 22 avril, laïcs et religieux se disputent l'organisation de ses funérailles, du coup le Parlement vote des obsèques nationales. Une chapelle ardente
est dressée sous l'Arc de Triomphe. Son corps repose au Panthéon. 1 millions de personnes y assistent.
1885 Louis Pasteur décide de tester son vaccin antirabique sur un être humain (Joseph Meister).
1886 Le général Boulanger élu ministre de la guerre. D'importantes réformes à son actif (adoption de fusil Lebel, assouplissement de la discipline, congés agricole pour les
conscrits paysans), le font aimer des militaires.
1886 Loi d'exil pour les chefs des familles ayant régné.
1887 Affaire Schnebelé: Grave incident diplomatique: commissaire de police au poste de frontière franco-allemand de Pagny-sur-Moselle, attiré côté allemand par son homologue, il
est arrêté et incarcéré pour espionnage. Boulanger, appelle à la mobilisation.
1887 Ministère Rouvier. Boulanger est évincé.
1887Boulanger est affecté à Clermont-Ferrand, à la tête du 13ème corps d'armée, Manifestation à la gare de Lyon des « boulangistes » pour le départ du général.
1887 il est contraint de démissionner le 2 décembre à la suite du scandale provoqué par la découverte d'un trafic de décorations auquel est mêlé son gendre Daniel Wilson.
1891 Il s'éteint à Mont sous Vaudrey le 9 septembre 1891.