Léon Blum
Léon André Blum, né le 9 avril 1872 à Paris,
dans le 2e arrondissement, et décédé le 30 mars 1950, à Jouy-en-Josas, est un homme d'État français et une figure du socialisme.
Blum fut l'un des dirigeants de la section française de l'Internationale ouvrière (SFIO, parti socialiste), et président du Conseil des ministres, c'est-à-dire chef du gouvernement français, à deux reprises, de 1936 à 1937, puis de mars à avril 1938.
Il a marqué l'histoire politique française pour avoir refusé l'adhésion à la Troisième Internationale communiste en 1920, et pour avoir été le président du Conseil des ministres du Front populaire en 1936. Il a refusé d'aider militairement les républicains espagnols (pendant la guerre civile en Espagne), ce qui a entraîné le retrait des communistes du Front Populaire (qui était composé à la base du Parti communiste, de la SFIO, des radicaux et de Divers gauche). En juin 1937, Léon Blum démissionne une première fois du poste de président du Conseil. Il retrouve ses fonctions de chef du gouvernement, brièvement, du 13 mars au 10 avril 1938. Lors de l'occupation de la France par les armées du Troisième Reich, il est emprisonné par le régime de Vichy, traduit en justice lors d'une parodie de procès, puis déporté à Buchenwald.
Chef du Gouvernement provisoire de la République française de décembre 1946 à janvier 1947, son cabinet sera chargé de mettre sur les rails les institutions de la IVe République.
Ses réformes auront représenté de grandes avancées sociales (congés payés, femmes au gouvernement, réduction du temps de travail, etc.), et il est considéré, encore aujourd'hui, comme l'une des grandes figures du socialisme français.
Il fit ses études au Lycée Henri IV. 1890, Léon Blum entre à l'École normale supérieure. 1891, Il est licencié en lettres. 1892, Il collabore à la Revue blanche. 1894, Il est licencié en droit.
1895, il est nommé Auditeur au Conseil d'État en décembre 1895. 1895, Il prend parti pour Alfred Dreyfus. 1897, Première rencontre avec jean Jaurès. 1899, il adhère au Parti socialiste (SFIO). Le
31 juillet 1914 Assassinat de Jean Jaurès. 1914, Il est nommé chef de cabinet de Marcel Sembat, ministre des Travaux publics. 1906/1914, il publie "En lisant : réflexions critiques", "au
théâtre", "du mariage" et une biographie de Stendhal. 1919, Il est élu député de la Seine, il sera secrétaire, puis président du groupe parlementaire socialiste à l'assemblée. 1920, Congrès de
Tours, la majorité des adhérents socialiste sont pour l'adhésion à L'internationale communiste, Léon Blum ainsi que quelques autres s'y opposent, la scission est inévitable, le Parti communiste
est crée et est majoritaire, la SFIO se retrouvant minoritaire.
1924, Victoire du Cartel des gauches. Léon Blum soutient Édouard Herriot radical de gauche et nouveau président du conseil.1929 Il est élu député de Narbonne en 1929, réélu en 1932 et 1936. 1934,
Création du Front Populaire alliances des différents partis de gauche socialiste et du parti communiste. 3 mai 1936 Victoire du Front Populaire aux élections législatives. 5 juin 1936, Léon Blum
nommé président du conseil forme son gouvernement, les communistes ne font pas parti du gouvernement, mais ils le soutiennent, pour la première fois des femmes sont ministres, elles sont 3. 6
juin 1936, Léon Blum présente son gouvernement à l'assemblée, l'extrême droite se déchaîne notamment Xavier Vallat, député de Droite, proche de l’Action française qui l'apostrophe en ces termes
"Votre arrivée au pouvoir marque incontestablement une date historique. Pour la première fois, ce vieux pays gallo-romain va être gouverné par un juif.
J’ose dire à haute voix ce que le pays pense en son for intérieur ; il est préférable de mettre à la tête de ce pays un homme dont les origines appartiennent à son sol... qu’un subtil
talmudiste." , on sent en France l'influence de l'Allemagne Faciste qui va mener la France au Pétainisme. 7 juin 1936, Signature des accords de Matignon : Hausse des salaires de plus de 10%,
Institutions des congés payés (2 semaines), La semaine de travail passe de 48 à 40h. Un sous-secrétariat d'État aux Sports et aux loisirs est créé, il fut tourné en dérision par la droite qui le
qualifiait de "ministère de la paresse", Le radical Édouard Daladier qui le remplaça en 1938 dira qu'il faut " remettre la France au travail " singulier écho, car la même phrase sera prononcée
par Mr Raffarin en 2003 à Québec suite à la reforme du temps de travail par les socialistes !!!. 1936, Des journaux d'extrême droite lance une campagne de presse contre Roger Salengro ministre de
l'Intérieur du frant populaire en inventant une condamnation pour désertion en 1916, Bien que reconnu non coupable, Roger Salengro se suicidera.
1936, Léon Blum décide de ne pas intervenir dans la guerre civile espagnole. 21 juin 1937, Léon Blum démissionne, il sera rappelé en mars 1938, mais n'arrivera pas à former un gouvernement. Juin
1940, Léon Blum fait partie des 80 membres de l'assemblée qui vote contre les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. 15 septembre 1940, Léon Blum est arrêté par la police de Vichy sur ordre du
Maréchal Pétain et sera transféré devant la Cour de Justice de Riom en qualité de "responsable de la défaite ", le procès se passe mal pour l'accusation, Léon Blum assure sa défense avec brio, 7
avril 1942 le procès est suspendu et il sera condamné à la prison à vie, d'abord incarcèré à la prison de Bourrasol, il sera livré par pierre laval en 1943 aux Allemands qui le déporteront à
Buchenwald, il en sortira en 1945 à la libération du camp par les Américains.
1944/1945 Pendant sa déportation il écrit un ouvrage qui sera publié à la libération "à l'échelle humaine". 1945, Il reprend sa collaboration avec le journal "Le Populaire" pour lequel il écrit
des articles. 1945, Il revient au pouvoir pour un mois comme président du gouvernement provisoire, il laisse sa place à Vincent Auriol premier président de la quatrième république. 1946/1950, Il
se retire à Jouy-en-Josas près de Versailles ou il décède le 30 mars 1950.